Et voici le résultat des ateliers d'écriture!
Le Chemin des rochers
Chéri,
Je t’envoie ces quelques mots pour te dire que je viens d’arriver sur mon lieu de shooting appelé le Chemin des Rochers.
Ici c’est un kaléidoscope de couleurs : le vert foncé des arbres plaqués contre le ciel gris bleu ; le vert tendre des arbustes disparates avec leurs feuillages jaunis ici et là ; des toits rouges qui ressortent comme si chaque maison voulait être la plus imposante. Mais en fin de compte , c’est le clocher en vieille pierre qui surplombe tout ce petit monde.
Je te laisse avec ce sentiment de quiétude.
A très bientôt.Je t’aime.
Bises .
Les étangs
Le pêcheur lance sa ligne. Il espère, comme chaque fois une pêche miraculeuse. Son regard se pose sur la cime des arbres, sur le miroir de l’eau, sur le chemin paisible, sur l’oiseau qui s’envole, sur l’odine de l’étang.
Oh, une touche !
Le lavoir
Comme une histoire où se perdent nos songes,
l’eau s’enfuit dans le sol
où l’avalent d’étranges esprits la nuit où tout est gris,
et envahit nos soucis avec la persévérance des chasseurs de miel
Messein les eaux
S’ouvrent nos regards sur l’horizon
quelques collines puisent dans le ciel
l’énergie des sources, sous les haies se
cachent nos ombres et le vent
invente une belle coiffure aux prairies.
Hôtel du joli bois
Même le jour de la chambre
l’étrange lumière envahit l’espace
les villageois racontent de drôles d’histoires
sur l’emplacement de l’hôtel le bûcher
du moyen age a brûlé deux sorcières.
Messein village
Aux feux d’artifice des ruelles, l’église
se dresse et domine, chacun guette
le voisin et leurs rêves guident les sabots
des fées sur la pente du temps
personne ne se souvient du jour où
disparut le dernier lutin de Messein
L’église
elle dépasse du village et se dresse
dans le ciel parfois l’orage luit
dessine une couronne d’étincelles
quand les cloches sonnent, se réveillent
sous les dalles du chœur,
le fantôme d’un ogre disparu
Les étangs
C’est un trou de verdure où des étangs sont alités,
Attendant mollement les pêcheurs. Peut-être qu’un jour, un dragon jaillira des profondeurs de la Banane, du Mercier ou du Landru, lançant un feu d’étincelles multicolores !
Le canal
Promenade traditionnelle le long du canal.
Ma pensée s’égare.
Est-ce mon grand-père, là, sur la péniche chargée de minerai ?
Le cheval sur la berge tire le chargement, suivi à pied par ma grand-mère.
Les acacias sont en fleurs, ça sent bon, il fait doux.
Je regarde le canal, seul deux canards voguent sur l’eau.
Rue du château
J’ai rêvé un château à Messein.
Il serait la demeure de la bonne fée et du prince des eaux.
Il serait le refuge des idéaux secrets.
Il serait le nid des amoureux cachés.
Rue du château
Cette jolie rue de village lorrain, aux maisons disparatres, va du cimetière à l’église. Elle est au cœur de Messein.
Mais où est niché le château ?
Cette rue est-elle bien nommée ?
La gare
De bon matin le petit train bleu passe.
Messein, une minute d’arrêt. Les passagers montent. Le contrôleur s’agite, la micheline démarre, la sonnerie retentit, le passage s’ouvre. Le conducteur à respecté l’horaire et le train décolle. Le voilà tout prêt du soleil, la maison de la gare devient toute petite, le paysage est magnifique, les étangs scintillent et les sirènes se dorent sur la grève.
Mais qui tire le signal d’alarme ?
Ludres, une minute d’arrêt …
L'ermitage
Lieu où, un chevalier à la poursuite d'un chevreuil
se laissa emporter par son cheval, tomba sans aucune blessure.
Il fit construire une chapelle, premier édifice autour duquel l'ermitage fut batit.
Messein
Voici un petit village avec son église, clocher pointu qui perce les nuages.
Il pleut, mais non, c’est juste une impression, mais si, la fée messinoise pleure ses enfants disparus, assise là sur le nuage, sa blanche silhouette se détache dans le ciel.
Elle est bien belle mais le vent qui souffle en ce moment la disperse en un instant.
La jetée sur le lac
domine l'eau stagnante ...miroir du soleil couchant.
Horizon d'ombres et de lumière diffuse où se mêlent trolls
et gnomes comme autant d'arbres et de buisson.
L’usine dans la vallée
L’industrie des hommes transforme le minerai en acier.
Près du lit de la Moselle, dans la nuit noire, la lueur rougeoyante du feu traverse la fumée. L’ogre n’est pas content, l’eau du canal, sa boisson préférée est polluée. Les rouleaux d’acier sur le bateau ne sont pas consommables. Les hommes se font rares, délocalisation et automatisation sont passées par là. Il n’y plus rien à manger, les mines sont fermées et l’usine, sa fiancée, n’a plus sa pitance à croquer. Plus de travail, quelques bruits dans nuit, ç’en est fini de la pénibilité, il n’y a plus de vie.
L’ogre est mort affamé.
L'ermitage
comme une citadelle domine toute la vallée.
Elle veille sur le village endormi.
Lieu mystérieux et légendaire se découpant dans le soleil couchant.
La moselle
c'est l'été le fleuve coule doucement
on entend le clapotis
on devine le courant léger sur les cailloux à travers les branches d'accacias et les impatients roses
tiens un héron guette sa proie et le soleil déverse des étoiles par gerbes
un animal préhistorique s'abreuve
Le lavoir
source d'eau claire, miroir du passé de lavandières en plein travail, est le lieu animé au coeur du village.
Le port
Trois hommes pèchent dans une barque, leur silhouette se découpe sur l'eau claire, reflet du ciel.
Au fond on devinne la maison de l'eclusier.
On retrouve au point de fuite le chemin de hallage bordé de peupliers qui vient s'élargir au premier plan.
Des montagnes se découpent dans le fond brumeux et la brise rabat la fumée de l'usine.
mais l'ambiance est trop paisible, qui va troubler ce tableau?
Les turbines
L'eau bouillonnante surgit des profondeurs sous la voûte du pont fait de pierres apparentes entraînant dans un tourbillon de vagues grises et blanches de multiples gouttes d'eau comme autant d'elfes de lumière.
